Mardi 20 juillet avec Sophia

Début de la matinée avec la plantation de fleur de bourrache (photo ci-dessous à gauche) et de Zinnia (photo ci-dessous à droite).
Elles ont été plantées par trois en alternance sur les planches de poivron qui seront présenté à la journée portes ouvertes en septembre. Elles formeront une démarcation naturelle entre les différentes variétés de poivron.
Ces jolies fleurs ont un rôle à jouer dans la protection des cultures en repoussant certains nuisibles ou en les attirant. Ainsi, les fleurs de souci protègent les tomates des nématodes et les capucines attirent les pucerons. Elles attirent également les pollinisateurs indispensables pour la transformation de la fleur en fruit.

La Bourrache est une douce fleur bleue aux multiples qualités, ses fleurs comme ses feuilles sont comestibles crues ou cuites. Cette fleur offre une récolte précoce 40 -50 jours environ après le semis. Certains dirons qu’elles ont un goût sucré, iodée ou encore de concombre. Ajoutez-en quelques une lors de vos prochaines salades !

Plantée en bordure de potager celle-ci a la réputation d’éloigner les limaces mais pas seulement ! Elle est aussi très mellifère ce qui attire de nombreux pollinisateurs indispensables au potager.
Le Zinnia apporte de la couleur : rouge, orange, rose et étoffe rapidement les massifs et les potées. Il participe à l’écosystème du jardin en attirant les papillons. Dans quelques semaines de magnifiques fleurs égayeront les planches de culture.

Un petit tour sur les planches de courges.

J’ai rabattu les tiges de courges sur leur ligne de plantation car celles-ci s’étalaient sur les chemins entre les planches. Il est important d’effectuer cette action assez tôt, avant que les premières courges n’apparaissent. Déplacer les courges risquerait de casser leurs tiges.

Cette courge à la forme d’une toupie est délicieuse en velouté ou en tarte. La saveur de sa chair rappelle celle de la châtaigne.

Mercredi 21 Juillet avec Marion

La tomate est une plante qui s’autopollinise (le pollen de l’étamine tombe sur le pistil et le fertilise). Les fleurs (comme celle de droite) sont fermées ce qui permet l’autopollinisation. Mais elle s’autorise aussi une reproduction croisée avec d’autres variétés grâce à sa première fleur. Cette dernière est très souvent grosse et très ouverte pour permettre à d’autres pollens de se déposer.

Tomate Fuzzi pêche rose. Certaines sont attaquées par des chenilles dont nous voyons les trous d’entrée sur le fruit. Mais rien de dramatique encore !

Courgette Black Beauty pour la production de semences. A ce stade elle est plus grosse que le pied !

Un virus attaque certains plants de courge. Les symptômes sont très caractéristiques : éclaircissement des nervures, jaunissement, mosaïques, nanification des plants (photo de droite).

Le potimarron Red Kuri se développe bien au niveau du feuillage mais reste encore timide sur la production de fruits.

Œillet Légion d’Honneur au milieu des plants d’aubergine de Barbentane pour lutter contre les nématodes.

Récolte des fleurs de la sauge officinale. Il y a peu de graines. En cause, le gel d’avril alors que la sauge était en fleur.

Traitement des graines de sauge

Les cultures en cours

Jeudi 22 Juillet avec Nadège

Après une malheureuse période d’absence aux Pinchinats, je reprends avec plaisir les joies du jardin.

Ce matin, Julien m’a confié avec l’aide de Julie, les apports en fumier et en engrais organique sur les deux planches destinées à la collection de courgettes pour les journées portes ouvertes.
Le tourteau de ricin est un fertilisant azoté en haute teneur en matière organique et utilisé comme engrais de fond. Il est vendu sous formes de granules, à répandre à la volée.
Il est apprécié car :
-C’est un apport significatif d’azote organique pour une assimilation rapide.
-Il a une action douce et soutenue sur la croissance des végétaux.
-Il permet une diffusion longue durée grâce à la décomposition progressive dutourteau de ricin.
-Il a un apport important d’humus pour réactiver durablement la fertilité des sols.
-Il est efficace pour lutter contre la présence de ravageurs (mulots, campagnols, versblancs…)
En revanche, il est très toxique voire mortel pour les animaux en cas d’ingestion.

Pendant ce temps, Julien et Pauline coupent l’oseille sanguine qui est montée à graines. Ils la déposent sur une bâche à l’extérieur pour favoriser le séchage.

S’ensuivra le battage, opération consistant à séparer de l’épi ou de la tige, les graines qui seront ensuite récoltées puis passées au tarare.
Le tarare, aussi appelé trieur à grains, est utilisé durant les récoltes lors du vannage.
Le nom « tarare » vient du bruit qu’il émet lorsqu’il est en fonction. Ce type de machine est apparu au début du 17e siècle aux Pays-Bas. Son rôle est de séparer le bon grain des poussières, des mauvaises graines, des bouts de paille, etc.
Pour utiliser les semences, il faut les trier avec des grilles vibrantes et des alvéoles rotatives. Chaque grain étant caractérisé par une longueur, une largeur et une épaisseur, ces spécificités guident le choix des grilles des nettoyeurs-séparateurs et des cylindres pour les trieurs alvéolaires. Les graines passent par un ensemble de tamis intérieurs, ce qui permet d’affiner leur nettoyage ou leur calibrage. Nettoyer les céréales avant le stockage ou le séchage est une étape primordiale pour assurer leur qualité.

Le triticale passé au tarare la semaine dernière Le triticale est une plante annuelle de la famille des Poaceae. Première céréale créée par l’être humain, c’est un hybride entre le blé et le seigle dont la culture s’est développée depuis les années 1960. Il est cultivé surtout comme céréale fourragère.

Notre seconde mission de la matinée fut le désherbage des sauges et des lavandes.

Rendez-vous la semaine prochaine !