Chaque année, autour du 11, 12 et 13 mai, les jardiniers guettent une période clé du calendrier : les Saints de glace. Tradition ancienne bien ancrée dans nos campagnes, elle continue d’influencer les pratiques au potager. Mais que signifient ces dates, et pourquoi sont-elles encore prises en compte aujourd’hui ?
Qui sont les Saints de glace ?
Les Saints de glace font références à trois saints chrétiens fêtés les 11, 12 et 13 mai : saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais. Selon la tradition populaire, ces jours marquent les dernières gelées printanières. Passés ces saints, on considère généralement que les risques de gel sont écartés et que l’on peut planter sans crainte les cultures sensibles comme les tomates, courgettes, poivrons ou basilics.
Pourquoi cette période est-elle importante ?
Même si le gel semble lointain en mai, il n’est pas rare qu’un refroidissement soudain survienne, mettant en péril les jeunes plants récemment repiqués. Les Saints de glace représentent donc une période de prudence : mieux vaut attendre leur passage pour sortir les légumes d’été au potager, notamment dans les régions au climat tempéré ou continental.

Adapter la tradition à son climat local
Cependant, cette règle n’est pas universelle. Le climat évolue, et les Saints de glace ne coïncident pas systématiquement avec les dernières gelées. Dans certaines régions douces, comme en bord de mer ou dans le Sud, les plantations peuvent parfois débuter plus tôt. À l’inverse, en altitude ou dans des zones plus froides, le risque de gel peut perdurer bien au-delà du 15 mai.
Notre conseil : surveillez de près les prévisions météorologiques locales plutôt que de vous fier uniquement au calendrier. Un simple coup d’œil à la température annoncée la nuit peut vous éviter bien des déconvenues. En cas de doute, un voile de protection ou un tunnel peuvent faire toute la différence.
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